1. |
||||
A celles qui allument la flamme,
A celles qui assèchent mes larmes,
A celle qui consume mon âme,
Je voudrais bien rendre les armes,
Pourvu que je sache
D’où vient la beauté de la femme ?
D’abord ses courbes j’imagine,
Voluptueuses ou cristallines !
De sa finesse androgyne ?
De sa démarche féline ?
En blouson ou en capeline,
En stricte tailleur ou en jeans,
En habit d’Eve ou crinoline ?
Quel que soit son choix, je m’incline
Quel que soit son choix, je m’incline
Dès qu’une oeillade sibylline
Me convie à l’indiscipline.
Je n’ai qu’une âme masculine !
Quel que soit son choix, je m’incline
je m’incline
Elle, me promet d’être câline
Dans une pénombre opaline.
Alors j’abandonne mon spleen
Mes sombres idées assassines,
Et telle une abeille je butine
Le corps offert de la coquine.
Et lorsque l’aurore se dessine,
Repus de tendresse clandestine,
Dans nos yeux brillants s’illumine
La vérité qui nous domine.
Dès qu’une oeillade sibylline
Me convie à l’indiscipline.
Je n’ai qu’une âme masculine !
Quel que soit son choix, je m’incline
Et lorsque l’aurore se dessine,
Repus de tendresse clandestine,
Dans nos yeux brillants s’illumine
La vérité qui nous domine :
Toute la beauté d’une femme
C’est juste le désir d’un homme,
Et ce sont les désirs des hommes
Qui font la beauté de la femme.
|
||||
2. |
Amertume
02:50
|
|||
Il pleut sur le bitume
Et la seule chose à voir,
C’est la force de l’amertume
C’est tes pas sur le trottoir.
Tu te lamente sur ton sort
Et tu restes seul dehors.
Tu ne veux pas faire l’effort
De reconnaitre tes torts.
Tu sais pouvoir compter sur Elle
Et sur l’amour qu’elle te porte,
Mais la vie t’a brisé les ailes
Et tu lui fermes la porte.
Il pleut sur le bitume
Et tu ne sais plus penser.
C’est la force de l’amertume
Qui t’empêche de rêver.
Il suffirait d’ouvrir les yeux
Et de regarder pour deux.
Et tu n’en connais pas la cause,
Mais tes paupières restent closes.
Pourtant tu sais qu’elle est pour toi
L’avenir qui s’écrira.
Tu te plonges dans le mutisme,
Tu te saoules d’immobilisme.
Il pleut sur le bitume
Et tu commences à comprendre :
C’est la force de l’amertume,
Qui te grise de ses cendres.
Tous les anciens royaumes brûlés
De soleil et de bonheur
Ont laissé sur tes lèvres usées
Ce mauvais goût de rancœur.
Elle t’offre des cimes de fraicheur
Où les larmes sont glaçons,
Et roulent en perles cristallines
Dans la vallée, tout au fond.
Et coule la rivière des pleurs
Qui glisse vers l’horizon,
Couvrira de flocons d’estime
Les sommets de cette passion.
Où l’on parle de ses erreurs
Pour en faire de la raison,
Où le soleil réchauffe les coeurs
Et des bouquets d’émotions.
C’est toi qui voit, c’est ton choix.
Il pleut sur le bitume
Et la seule chose à savoir,
C’est de garder cette amertume
A l’écart de ton histoire.
|
Streaming and Download help
If you like Coralexis Laurion, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp